Par B. Chellali
Dans tous les pays du monde, l’aspect social se trouve au cœur des débats contemporains pour son développement. A cette question, on s’accorde de plus en plus à répondre qu’une politique sociale « truffée » de mesures incitatives ciblées, constitue un terreau fertile pour l’accroissement des activités et la prestation prévisible et lisible élaborées dans le cadre d’objectifs prioritaires de développement. Mais il est d’évidence que cette politique n’est pas la condition suffisante pour stabiliser le « social ». Il est indispensable de conjuguer à ce point d’analyse, les considérations économiques afin de stimuler l’investissement dans le « bâtir », d’atteindre les étages et les objectifs économiques et sociaux, base d’un développement harmonieux et durable. Ceci étant, la sphère sociale dans tout son large périmètre améliorant les conditions et la qualité de vie des populations constitue des défis fondamentaux dans un monde caractérisé par la mondialisation et par une libéralisation tous azimuts qui ne tient pas compte des faibles. Aussi, l’efficacité sociale en l’absence d’autres fondamentaux utiles et nécessaires, est hautement à craindre. La promotion sociale dans toute sa diversité, a besoin de règles assez bien ajustées et excrétées parfaitement en vue de l’acquisition d’impact de progrès significatifs et de critères de stabilité, et mieux d’orienter ses acteurs et ses partenaires dans la finalité d’atteindre à la fois des objectifs économiques et sociaux, mais également de faire face aux spécificités de chaque secteur en relation avec les besoins des citoyens et du pays sur le plan économique. Pour ce faire, il est impératif de passer à l’exercice de la mise en place de projets clés. Dans cette perspective, il est indispensable de renforcer les moyens et les outils nécessaires à l’exploitation des ressources naturelles, tout comme il s’avère utile de créer un climat propice et favorable à l’investissement, d’exiger en contrepartie des opérateurs économiques avec plus de retombées à la fois financières, économiques et sociales , notamment pour faire de la fiscalité un « produit » et un véritable « levier » du développement durable et d’intérêt à la fois théorique et pratique certain.
Sans nul doute la phase actuelle édicte des « prescriptions » et des normes impératives, à tous les sujets économiques et sociaux, de conforter leur conduite avec pour corolaire la possibilité de « réprimer » tout écart et de déficit au sein de la société. En entreprendre une telle démarche, peut habiliter, inciter autant d’attitudes responsables et d’outils qui fournissent dans leur sillage au peuple, la mesure de la quiétude, d’agir et de se conduire et surtout de bénéficier de tous les « reliefs » à caractère économique, social et culturel, voire un pont solide pour passer à des progrès qui assurent la stabilité à travers la mise en œuvre de politiques de réformes « promotionnelles » porteuses d’aspirations populaires. Toutefois la réalité du moment vient rappeler que le cadre incitatif majeur, les réformes devraient avancées avec la conviction certaine que les mesures applicables seront une série de dispositifs et de mesures appropriées fondamentalement orientées vers la satisfaction des besoins de la société algérienne Même s’il faut reconnaitre que la dynamique enclenchée avance, beaucoup d’efforts et de succès restent à faire en la matière pour des changements ambitieux, audacieux et profondément novateurs. Attendons les prochains mois pour voir mieux.
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